Ce troisième type d’accident vasculaire cérébral (AVC) n’est pas un AVC au sens propre du terme. On parle d’accident ischémique transitoire (AIT) lorsque l’obstruction de l’artère se résorbe spontanément sans laisser de séquelles. Les symptômes, identiques à ceux d’un AVC et ne durent que quelques secondes, voire quelques minutes, disparaissent complètement. Pour ces raisons, un AVC est difficile à reconnaître et peut même être comparé à un malaise général. Il est toutefois important de rester vigilant et de contacter le 15 dans ce cas, car le risque d’AVC est toujours présent.
Pour une prise en charge rapide de l’AVC, il est important de se familiariser avec les signes avant-coureurs d’un AVC un mois avant sa survenue.
Signes d’un AVC : Faiblesse ou engourdissement du corps.
On peut observer ces signes au niveau du visage, des bras et des jambes. Généralement, seul le côté droit ou gauche du corps est touché, l’AVC n’affectant qu’un seul hémisphère cérébral. Un sourire plus faible d’un côté de la bouche ou un engourdissement du bras peuvent être des signes alarmants.
Un évanouissement peut être la conséquence d’un AVC.
D’autres facteurs alarmants peuvent inclure des étourdissements, des sensations de vertige, des évanouissements, voire des pertes de connaissance. Bien qu’ils ne soient pas nécessairement le signe d’un AVC, ils indiquent un problème de santé grave et nécessitent une consultation par mesure de précaution.
Un AVC affecte la vision.
Parfois, un AVC peut provoquer des changements soudains de la vision. Vous pouvez avoir une vision floue, être ébloui, voire perdre la vision des couleurs ou devenir aveugle.
Des maux de tête peuvent également indiquer un AVC.